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FAQ

Question fréquentes

Douleur aggravée (flare-up)

Exacerbation temporaire des douleurs au site d’injection. Effet secondaire bénin, désagréable mais transitoire ( 24-48 h. ) qui survient rarement ( 1-2 % ) et qu’on soigne en continuant les applications fréquentes de glace et en ajoutant des analgésiques pour quelques jours selon l’intensité de la douleur.

Visage chaud/rouge (flushing facial)

Après une infiltration cortisonnée, les oreilles et les joues deviennent rouges et chaudes. Il s’agit d’un effet secondaire rare ( 1-2% des femmes) et bénin qui dure de 1 à 3 jours

Glycémie élevée

Les patients diabétiques verront parfois leur valeur de glycémie augmentée pour 2-3 jours après une infiltration cortisonnée. C’est un effet secondaire banal qui ne nécessite aucune mesure médicale particulière autre que de rassurer le patient sur la courte durée de cet effet.

Coumadin et autres anti-coagulants

La majorité des gens prenant des médicaments anti-coagulants (pour éclaircir le sang) peuvent recevoir des injections sans risque de présenter un saignement anormal à la région infiltrée. Par contre, nous préfèrons reporter les injections chez les patients qui viennent tout juste de commencer les médicaments anti-coagulants et également chez les patients qui font des ecchymoses anormales parce que leur médicaments anti-coagulants ne sont pas suffisamment équilibrés.

Repos : Recommandations habituelles

Le repos recommandé après une séance d’infiltration sera de quelques jours à plusieurs semaines selon la sévérité des blessures et également selon le type d’efforts ou d’activités prévus pour la ou les région(s) infiltrées. Habituellement on recommandera une reprise graduelle des efforts en contournant la zone de douleur le plus possible . Le plus important n’est pas de savoir laquelle des activités peut-on reprendre, mais plutôt de savoir reprendre les activités avec lenteur et douceur.

Plus on avance en âge plus on doit être patient et progressif dans le rythme de reprise des activités après une infiltration musculo-squelettique. Malgré cette mise en garde expliquée à chaque visite, beaucoup de patients oublient nos recommandations et reprennent sans restriction leurs activités personnelles, sportives ou professionnelles dès que leur douleur est atténuée. Ils s’exposent malheureusement à une récidive précoce des lésions douloureuses pour lesquelles la ou les injections thérapeutiques avaient été faites.

Usage de la glace et/ou de la chaleur

La glace appliquée généreusement aux sites d’injections ajoute ses effets analgésiques et anti-inflammatoires à ceux du médicament injecté et permet souvent un soulagement plus rapide de la lésion traitée.

La glace (gel-pack, ice-pack ou sac de pois verts congelés) est habituellement recommandée en application locale en séances de 10 à 20 min à toutes les 1 à 2 h pour les premiers 3-4 jrs puis de façon décroissante selon l’amélioration des douleurs.

La chaleur (sac magique, cousin électrique) peut également être utilisée surtout pour le soulagement des tensions vertébrales et des raideurs musculaires qui accompagnent souvent en périphérie les lésions d’entorses, bursites, tendinopathies et synovites inflammatoires.

Parfois on peut recommander la combinaison des deux modalités glace-chaleur comme suit : 10 min de glace puis 10 min de chaleur à répéter 5 à 10 fois par jour selon l’intensité des douleurs

Allergies aux produits injectés

L’allergie à l’anesthésique local (LIDOCAINE) est très rare. Dans ce cas il faut absolument éviter toute forme d’anesthésique injectable et le remplacer par une application locale de glace durant quelques minutes avant l’injection ou par une vaporisation d’un produit réfrigérant local spécifique au site juste avant l’injection. L’allergie à la cortisone est une possibilité extrêmement rare et il faut alors opter pour d’autres produits injectables ( Dextrose, Visco-suppléance, PRP ).

Grippe et autres infections

Il est recommandé de reporter un RV pour infiltration si vous présentez un état grippal sévère ou une infection sous traitement antibiotique ( sinusite, bronchite, cystite, etc…)

Complications rares

Surinfection locale

Si le lendemain d’une infiltration vous présentez de la fièvre accompagnée de rougeur, d’enflure et de douleur au site injecté il s’agit possiblement de signes d’infection (très rare) qui doit être évaluée et traitée sans délai. Contactez sans délai le médecin injecteur ou votre médecin de famille ou présentez-vous à l’urgence de votre quartier.

Atrophie ou/et dépigmentation cutanée

Les injections de dérivés cortisonnés faites sur des région du corps où la peau est relativement mince ( poignet, coude et cheville ) peuvent occasionner dans les semaines suivantes un certain degré de blanchiment local de la peau avec ou sans amincissement cutané du site injecté. Cet effet secondaire est rare et temporaire. Dans la majorité des cas, la peau retrouvera sa texture et coloration normale dans les mois suivants l’injection.

Mythes sur les injections

Mythe # 1 : Les infiltrations de cortisone sont inutiles car elles ne guérissent pas le problème, elle ne font que masquer la douleur !

En réalité, les injections cortisonnées ne sont pas simplement efficaces pour soulager temporairement la douleur. Elles visent plutôt à contrôler l’inflammation en réduisant la congestion, l’enflure et la douleur reliée aux lésions traitées. Ceci contribue, entre autres, à réduire la raideur articulaire et l’accrochage des bourses et tendons ce qui permet une reprise de mobilisation plus confortable. En fait, c’est le retour à la mobilisation des régions blessées qui assurera la guérison des lésions; l’infiltration n’étant qu’une façon parmi d’autres de retrouver la mobilité perdue par l’inflammation persistante.

Mythe # 1 : Les infiltrations de cortisone sont inutiles car elles ne guérissent pas le problème, elle ne font que masquer la douleur !

En réalité, les injections cortisonnées ne sont pas simplement efficaces pour soulager temporairement la douleur. Elles visent plutôt à contrôler l’inflammation en réduisant la congestion, l’enflure et la douleur reliée aux lésions traitées. Ceci contribue, entre autres, à réduire la raideur articulaire et l’accrochage des bourses et tendons ce qui permet une reprise de mobilisation plus confortable. En fait, c’est le retour à la mobilisation des régions blessées qui assurera la guérison des lésions; l’infiltration n’étant qu’une façon parmi d’autres de retrouver la mobilité perdue par l’inflammation persistante.

Mythe # 2 : on peut recevoir un maximum de 3 injections cortisonnées à vie !

En réalité, chaque lésion traitée par injection cortisonnée peut être infiltrée 3-4 fois par année dans les cas où cela est requis. Ceci permet un intervalle sécuritaire d’évacuation (« wash-out period ») où notre organisme élimine la dose cortisonnée injectée, ce qui nous assure qu’il n’y aura pratiquement aucun risque d’accumulation cumulative du médicament.

Mythe # 3 : les injections cortisonnées peuvent causer une décalcification des os (l’ostéoporose).

Faux. Par contre, il est vrai c’est que la cortisone est effectivement associée à un risque augmenté d’ostéoporose mais ceci s’applique aux personnes qui prennent la cortisone de façon quotidienne par la bouche ou en inhalateur ce qui n’a rien à voir avec les quelques milligrammes de cortisonnés utilisés sporadiquement dans les infiltrations musculo-squelettiques.

Mythe # 4 : Quand on commence à recevoir des infiltrations cortisonées le corps s’habitue et ne peut plus s’en passer. On peut devenir « accro» à la cortisone!

Faux. La majorité des lésions musculo-squelettiques sont traitées efficacement par 1 à 3 séances espacées de quelques semaines à quelques mois sans aucun risque de dépendance ni d’accoutumance. Cette notion de dépendance s’applique parfois aux patients traités pour des maladies systémiques avec de la cortisone orale pour plusieurs mois ou années. Au moment où ils doivent cesser la cortisone, le sevrage doit être très progressif sinon il y a effectivement un risque de reprise des inflammations pour lesquels ils étaient précédemment traités.

Mythe # 5 : les injections cortisonnées peuvent causer une dégénérescence des tendons injectés ce qui augmente leur risque de rupture.

Cette notion est vraie lorsqu’elle s’applique aux injections faites de façon conventionnelle, c’est-à-dire à l’aveugle, où l’injection est faite dans la substance du tendon. Au Centre Médical Plexus, les injections sont faites sous guidage échographique ce qui nous permet de visualiser les tendons avec des sondes à haute résolution. Ainsi nous pouvons déposer la médication avec beaucoup de précision à la surface des tendons sans les perforer, réduisant presque complètement les risques de dégénérescence ou de rupture tendineuse.

Mythe # 6 : Les injections sont le plus souvent très douloureuses !

C’est le contraire qui est vrai. Bien que chaque personne a une tolérance différente à la douleur nous pouvons affirmer qu’en général, la plupart des injections ne sont que légèrement douloureuses pour 4 raisons. Premièrement, la structure à injecter est localisée avec précision par la sonde d’échographie. Par conséquent il y a un minimum de manipulations de l’aiguille dans son trajet de la peau vers sa cible, réduisant la quantité de structures à traverser pour se rendre au but visé. Deuxièmement, nos infiltrations sont presque toujours accompagnées ou précédées d’une anesthésie locale à la lidocaine ( similaire à l’anesthésie chez le dentiste ) ce qui réduit significativement la douleur de l’injection elle-même. Troisièmement, nous utilisons toujours les aiguilles les plus fines et souples possibles pour nous permettre de créer la plus petite ouverture possible à la peau. Quatrièmement, nous faisons toujours les injections lentement et sans geste brusque, exactement comme on aimerait nous-mêmes les recevoir.